Coopervision franchit un nouveau cap dans la gestion de la myopie
Pour CooperVision, les choses sont claires : aborder la gestion de la myopie à temps avec les enfants et les parents/prestataires de soins permet de réduire la progression de la myopie. Ce processus commence par la sensibilisation. Il faut sensibiliser l’enfant, les parents et l’optométriste, mais aussi l’ophtalmologue. Eyeline s’est entretenu à ce sujet avec Ann Geldhof, Project Manager Myopia – Ophthalmology & Optical Retail, et Katherine Teblick, Professional Affairs Manager chez CooperVision.
« Nous estimons qu’il est essentiel de sensibiliser l’ensemble du marché », explique Ann. « Il ne faut pas seulement informer
les enfants, les jeunes adultes, les parents et les optométristes. Les ophtalmologues sont également un maillon important de la chaîne. CooperVision a donc franchi un cap important dans son programme de gestion de la myopie. Nous avons conçu un kit d’information complet à l’intention des ophtalmologues et nous l’avons envoyé à 250 spécialistes en Belgique et au Luxembourg. »
DES INFORMATIONS COMPLÈTES
« Nous avons envoyé une lettre aux ophtalmologues pour leur présenter les recommandations de norme de soins que nous avons rédigées en collaboration avec le World Council of Optometry », ajoute Ann. « Nous avons également mis en avant la formation MiSight® 1 Day accréditée pour les spécialistes
des soins oculaires. Le kit d’information comprenait
des dépliants, des dépliants destinés aux parents et aux enfants, une affiche pour la salle d’attente et (très important pour les médecins spécialistes) les résultats de plusieurs études cliniques. Nous les avons également invités à découvrir
notre nouveau concept en ligne : le CooperVision Flash, une séance d’information concise de 15 minutes animée par Katherine à l’heure du lunch. »
SE RENFORCER MUTUELLEMENT
« Nous sommes convaincus que les ophtalmologues et les optométristes peuvent se renforcer mutuellement dans
le domaine de la gestion de la myopie », ajoute Katherine. « Nous savons tous à quel point les ophtalmologues sont occupés. D’où notre message : “CooperVision souhaite être un partenaire dans cette démarche. Nous voulons vous informer et vous aider à informer les parents et les enfants. Nous voulons vous aider à les adresser au bon optométriste.” Le sentiment d’urgence n’est pas toujours présent, ce qui crée une sorte de vide au détriment des jeunes enfants et des
adolescents myopes. C’est pourquoi nous mettons tout en oeuvre pour rapprocher les optométristes et les ophtalmologues, afin que les deux professions comprennent qu’elles peuvent se renforcer mutuellement et qu’il s’avère souvent judicieux d’associer l’atropine à une intervention optique. Nous nous efforçons donc de jouer un rôle de médiateur en fournissant des informations et un soutien, entre autres. Nous promouvons aussi l’accréditation. »
MISIGHT EXPERTS
« On entend régulièrement dire que les ophtalmologues
ne savent pas vers quel optométriste correctement formé renvoyer les patients », explique Ann. « Nous leur demandons donc désormais d’adresser leurs patients à des optométristes informés par nous. Il s’agit de MiSight Experts accrédités, qui ont suivi une formation en présentiel avec les Professional Affairs Managers de CooperVision. Les ophtalmologues peuvent les trouver en utilisant notre outil de localisation. Ils ont ainsi la certitude d’adresser leur patient à un expert. Nous avons aussi des points de vente MiSight : des opticiens qui ont suivi un module en ligne afin de pouvoir fournir les informations utiles à leurs clients. Nous faisons volontairement la distinction. »
« CooperVision a voulu prendre les choses en main », ajoute Katherine. « Nous voulons montrer aux ophtalmologues que nous pouvons obtenir de bons résultats et que nous voulons nous poser en partenaire pour contribuer à mettre l’information à la disposition des parents et des enfants. Notre objectif consiste avant tout à promouvoir le dialogue. Et s’il faut adresser un patient à un optométriste, mieux vaut choisir un optométriste accrédité. »
CONSEIL : N’OUBLIEZ PAS LES PLUS DE 16 ANS
« Nous avons d’ailleurs remarqué que les optométristes et les ophtalmologues hésitaient parfois à adapter la lentille journalière MiSight chez les jeunes enfants », poursuit Ann. « Les ophtalmologues attendent généralement qu’ils aient 12 ans. » Katherine : « D’après les recherches, plus la myopie est prise en charge tôt, plus les résultats sont bons1-3. Il reste malgré tout judicieux de commencer à un âge plus avancé. Mon conseil : n’oubliez pas les plus de 16 ans. Des études ont démontré que la myopie progressait encore à cet âge4. Elle est de l’ordre de 50 % chez les jeunes de 15 ans et de l’ordre de 25 % chez les jeunes de 18 ans. On constate même encore une progression de 5 % chez les adultes de 24 ans5. N’hésitez donc pas à acquérir de l’expérience dans cette tranche d’âge avant de commencer avec les enfants les plus jeunes. » Et Ann d’ajouter : « Outre notre formation de MiSight Expert, nous tenons aussi à attirer l’attention sur l’estimateur de longueur axiale disponible sur notre site web et dans l’app OptiExpert™. Cet outil peut aider
l’optométriste à adapter les lentilles MiSight efficacement, même chez les jeunes. CooperVision ne relâche donc pas ses efforts quand il s’agit d’informer et de soutenir les ophtalmologues et les optométristes dans le domaine de la gestion de la myopie. »